Titre | Page début | Page fin | Etat | Actions |
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1ère Session : Risques climatiques et impacts hydrologiques | 45 | 100 | Published | |
2ème Session : La modélisation et la mesure des risques hydrologiques | 103 | 176 | Published | |
Table Ronde : La recherche scientifique et les défis de l’eau | 177 | 212 | Published | |
Exposés du CNEAR et de l’IRESA | 213 | 220 | Published | |
Compte rendu de la table ronde | 221 | 226 | Published | |
Synthèse de la table ronde | 227 | 230 | Published | |
Biographies des Contributeurs | 231 | 236 | Published | |
Liste des Participants au Colloque | 237 | 244 | Published |
Le constat admis par tous et qui constitue la conclusion essentielle de la table ronde est que «la tunisie 'est pas encore parvenue à élaborer des programmes nationaux de recherche à long terme dans le cadre d’une politique commune et d’une stratégie réfléchie et approuvée mobilisant les moyens humains, matériels et financiers pour atteindre des objectifs précis». le constat accable le dispositif de recherche tunisien, l’un des intervenants estimant que «l’université est restée en dehors de l’environnement social et des besoins du pays». une deuxième conclusion se dégage des débats : «on relève la qualité de la recherche universitaire, l’excellence des publications scientifiques et des formations doctorales». cette recherche bénéficie par ailleurs «d’une coopération internationale intense qui favorise les productions scientifiques et les échanges d'expériences». des réserves ont été cependant exprimées, qui concernent «l’impact relativement faible des recherches universitaires et de la coopération internationale dans le domaine de l'eau sur les problèmes posés sur le terrain» et «l’absence d’un dispositif global de pilotage des activités de recherche en tunisie» : faute d'un cadre général qui définit la vision nationale, «les travaux développés par les laboratoires ne débouchent pas sur des programmes fédérateurs susceptibles de créer des synergies et le cloisonnement entre les institutions semble être la règle». les débats, très riches, ont cherché à déterminer les moyens de mettre en cohérence les programmes de recherche dans le domaine de l’eau et à promouvoir leur application sur le terrain. les propositions portent sur l’orientation, le financement et les modes d’évaluation des recherches. dans leur ensemble, les interventions préconisent des mesures à même de promouvoir les activités de recherche finalisées et de les valoriser : «la valorisation de la recherche doit procéder d'une démarche qui met les chercheurs au service des bénéficiaires».
Le département des sciences mathématiques et naturelles de l’académie des sciences, des lettres et des arts beit al-hikma organise un cycle de colloques scientifiques, les « journées scientifiques de beit al hikma », qui portent sur les progrès obtenus dans une discipline ou une question scientifique donnée, ou sur des défis scientifiques et techniques. les colloques donnent lieu à comptes rendus. les trois premières journées ont respectivement porté sur les statistiques (14 décembre 2013), sur l'energie (7 mai 2014), et sur les sciences et technologies dans les systèmes éducatifs (21 octobre 2014). la 4ème journée porte sur l’eau, un défi majeur pour l’avenir de la tunisie. le besoin n’a jamais été aussi grand qu’aujourd’hui de mobiliser la science et la recherche pour améliorer nos connaissances et notre comportement face au défi de l’eau, afin d'anticiper les problèmes qui risquent dans le futur de porter préjudice au développement du pays et à notre vie quotidienne. les capacités à imaginer des solutions pour l’avenir reposent notamment sur la pertinence et l’efficience des programmes scientifiques d'aujourd’hui. or ce que l’on constate en première analyse, c’est que, à de rares exceptions près, la recherche scientifique dans le secteur de l’eau, à l’instar de la majorité des autres secteurs, n’a pas encore réussi à atteindre une aire d’influence de dimension nationale et encore moins internationale: bien que s'inspirante problèmes réels, elle ne s’inscrit pas dans la perspective des grands projets de développement du pays et ne constitue pas de force de proposition pour les décideurs elle ne s'inscrit pas toujours dans de grands programmes scientifiques fédérateurs, fondamentaux ou appliqués, nationaux ou internationaux, susceptibles d’induire des retombées réelles pour le pays.
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