Mots clés

#La dignité détermine la nature juridique du corps humain : la dignité impose la personnification du corps humain intégral vivant #la dignité limite la réification du corps sans la personne-la dignité #principe central d’un régime juridique protecteur du corps humain : la dignité commande l’inviolabilité du corps humain #la dignité adapte l’étendue de l’indispensabilité du corps humai

Le Corps Humain En Droit Civil

Rachida Jelassi
Sciences juridiques et politiques

Détails de la publication

ISBN
978-9973-37-757-9
Maison d’édition
CPU : Centre de publication universitaire
Collection
Sciences juridiques et politiques
Date de publication
2013
Nombre des pages
455
Langue
Français
Titre Page début Page fin Etat Actions
Introduction générale 1 24 Published
Première Partie : La dignité détermine la nature juridique du corps humain 25 198 Published
Titre Premier : la dignité impose la personnification du corps humain intégral vivant 31 104 Published
Chapitre 1 : L’unicité de la personne 35 70 Published
Section 1 : L’artifice de la dualité du corps et de la personne 35 60 Published
Section 2 : La personne substantielle du droit civil 60 70 Published
Chapitre 2: L’humanité de la personne 71 102 Published
Section 1: La qualité humaine découle de l’appartenance à l’espèce humaine 72 81 Published
Section 2 : L’humanité fonde la dignité de la personne en son corps 81 102 Published
Conclusion du premier titre 103 104 Published
Titre Second : La dignité limite la réification du corps sans la personne 105 195 Published
Chapitre 1 : La mort du corps, fin de la personne 109 146 Published
Section 1 : La détermination de la mort 109 124 Published
Section 2: La nature juridique du cadavre 124 146 Published
Chapitre 2 : Les éléments et produits détachés du corps humain : Une classification en sous-catégories de choses 147 195 Published
Section 1: Le matériel génétique humain 149 165 Published
Section 2: Les organes et les tissus 165 185 Published
Section 3: Les produits corporels « secondaires » 185 195 Published
Conclusion du second titre 196 196 Published
Conclusion de la première partie 197 198 Published
Deuxième Partie : La dignité, principe central d’un régime juridique protecteur du corps humain 199 411 Published
Titre Premier : La dignité commande l’inviolabilité du corps humain 205 314 Published
Chapitre 1 : L’inviolabilité a priori : le consentement à l’acte biomédical 211 268 Published
Section 1: L’autorisation à l’acte biomédical 212 242 Published
Section 2: L’opposition à l’acte biomédical 242 268 Published
Chapitre 2: L’inviolabilité a posteriori : la responsabilité civile médicale 269 312 Published
Section 1: L’incertitude quant à la nature de la responsabilité civile médicale 270 290 Published
Section 2: L’adaptation des conditions de mise en oeuvre de la responsabilité civile médicale 290 312 Published
Titre Second : La dignité adapte l’étendue de l’indisponibilité du corps humain 315 410 Published
Chapitre 1: L’indisponibilité du corps lié à la personne fonction de son fondement 319 364 Published
Section 1: La théorie de l’objet, fondement insuffisant de l’indisponibilité du corps liée à la personne 320 335 Published
Section 2: L’unicité de la personne, fondement de l’indisponibilité du corps entier 335 364 Published
Chapitre 2: Le corps sans la personne dans un commerce juridique limité 365 408 Published
Section 1: Les modalités de la circulation juridique du corps sans la personne 366 387 Published
Section 2: La gratuité de la circulation juridique du corps sans la personne 387 408 Published
Conclusion de la deuxième partie 411 412 Published
Index thématique 437 446 Published

La dignité détermine la nature juridique du corps humain : la dignité impose la personnification du corps humain intégral vivant : l’unicité de la personne – l’humanité de la personne – la dignité limite la réification du corps sans la personne : la mort du corps, fin de la personne – les éléments et produits détachés du corps humain : une classification en sous-catégories de choses – la dignité, principe central d’un régime juridique protecteur du corps humain : la dignité commande l’inviolabilité du corps humain : l’inviolabilité a priori : le consentement à l’acte biomédical – l’inviolabilité a posteriori : la responsabilité civile médicale – la dignité adapte l’étendue de l’indispensabilité du corps humain : l’indisponibilité du corps lié à la personne fonction de son fondement – le corps sans la personne dans un commerce juridique limité .

Préface

1. il est devenu courant, dans une littérature juridique de plus en plus abondante1, de constater la perplexité et le trouble des juristes confrontés aux questions complexes soulevées par les « technosciences »2 et mettant en jeu ce qu’il y a de plus intime dans l’être humain, son propre corps. il est vrai que, de tous temps, la science, couplée à la technique, a eu pour objectif la maîtrise de la nature et, partant, l’amélioration des conditions de la vie de l’homme. de même, ce dernier a souvent commencé par craindre et même par stigmatiser les innovations, avant de les adopter. néanmoins, force est de constater que les prodigieuses conquêtes de la biologie et de la médecine réalisées depuis plus d’un demi siècle posent plus qu’un problème d’adaptation à des innovations. dons de gamètes, transplantations d’organes, procréations médicalement assistées (p.m.a.), stérilisations volontaires et même, quelques fois, involontaires, diagnostic prénatal, congélations d’embryons, manipulations génétiques, thérapie génique, xénogreffes, expérimentations sur le corps humain, clonage thérapeutique et pourquoi pas procréatif, sont autant de manipulations et d’utilisations du corps humain qui suscitent aussi bien l’espoir et la fascination que la terreur.

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