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La Pathologie Dans la Médecine Arabo-Islamique

Najet Ghazouani Abddkhalek Ben Rejeb
Sciences appliquées

Détails de la publication

ISBN
978-9973-49-102-2
Maison d’édition
L'Académie tunisienne ( Beït al-Hikma )
Collection
Autre
Date de publication
2010
Nombre des pages
226
Langue
Français
Titre Page début Page fin Etat Actions
LA PATHOLOGIE CUTANEE 13 18 Published
LES PERTES DE SUBSTANC 19 62 Published
LA PATHOLOGIE INFECTIEUSE 63 69 Published
L’évolution 70 77 Published
L’épidémiologie 78 104 Published
LA PATHOLOGIE TUMORALE 105 140 Published
LA PATHOLOGIE PSEUDO-TUMORALE 141 154 Published
LA PATHOLOGIE VASCULAIRE 155 174 Published
LA PATHOLOGLE DE SURCHARGE 175 196 Published
LA PATHOLOGIE MALFORMAITVE 197 211 Published

Au terme de cette étude nous pouvons constater que les médecins arabes, qui se sont inspirés dans un premier temps de la médecine grecque, ont largement contribué au progrès de la médecine notament: - en réalisant de nombreuses découvertes cliniques et en individualisant de nombreuses maladies, - en inventant à leur tour de nouveaux médicaments, - en confectionnant de nombreux instruments opératoires révolutionnant ainsi la chirurgie. des techniques opératoires très modernes pour l’époque ont ainsi vu le jour, - en créant les hôpitaux plusieurs siècles avant l’occident, le premier hôpital ayant été construit à bagdad par haroun al- rachid. au x4”* siècle, il y avait au moins un hôpital dans chaque ville arabe et les médecins se déplaçaient dans les campagnes pour soigner les paysans. les séjours à l’hôpital étaient gratuits de même que les consultations et les visites médicales chez les paysans et les pauvres, - en introduisant la notion de médecine globale, c’est à dire qui s’intéresse au corps et à l’âme, - en donnant une grande importance à l’hygiène de vie et à la médecine préventive; l’effort consenti par le pouvoir à l’approvisionnement des villes et des villages en eau potable était d’ailleurs remarquable. cette importance de l’hygiène est même citée dans le coran, - en développant l’ophtalmologie, qui est l’une des branches médicales où les arabes ont excellé, tant dans le domaine théorique que dans le domaine pratique. les arabes utilisèrent de nombreuses plantes à usage oculaire, et notamment le camphre, l’ambre et le musc. la médecine, arabe, qui rayonnait sur le monde durant plusieurs siècles, avait par ailleurs un caractère interconfessionnel et se pratiquait dans un esprit de grande liberté. cette étude, longue et fastidieuse, n’est point une méditation morose sur les ruines d’un passé révolu, bien au contraire, elle vise à faire appel aux descendants d’arrazi, d’al majoussi, d’ibn sina, d’ibn rochd, d’ibn zohr, d’ibn al jazzar, d’ibn nafis, d’ibn toufail et de tant d’autres, à un réveil et à une prise de conscience, en vue de participer aux progrès actuels des sciences, pour le plus grand profit de l’humanité. nous espérons qu’ils la serviront avec la même foi que leurs aïeux qui, loin de l’obscurantisme moyenâgeux régnant ailleurs à la même époque, ont été les protagonistes d’une brillante civilisation.

Préface

Avant l’islam, les arabes ne sont pas restés enfermés dans leur péninsule, leurs relations commerciales s’étendaient très loin, et les maintenaient en communication constante avec l’asie mineure, la phénicie, la mésopotamie, la perse, l’inde et même la chine, ce qui leur avaient permis d’être en contact avec les progrès et les avancées scientifiques et médicales des différentes civilisations de l’époque. la médecine, chez les arabes, n’était jusqu’alors que simplement empirique. par la suite, l’activité intellectuelle dans les pays arabes, prit un essor extraordinaire, facilitée grandement par l’adoption de l’arabe comme langue officielle. les califes eurent surtout le mérite de protéger, d’aider et d’encourager les savants de leur vaste empire, en les appelant à leur cour, en leur fournissant des livres, en créant des centres d’étude et d’enseignement, dans lesquels la médecine tenait une large place. c’est ainsi que la médecine, dans les pays arabes, prit un essor considérable pour rayonner sur le monde entier. on admet, que cette évolution scientifique en général, et médicale en particulier passa par plusieurs étapes. -la première fut la traduction des écrits des civilisations précédentes. cette étape s’étendit durant deux siècles^depuis la naissance de l’islam jusqu’à la première moitié de ix siècle. -la seconde étape fut celle de l’apport propre et de l’innovation. elle s’étendit du ix*” au xiv” siècle. -enfin la troisième étape, est celle de la stagnation et du passage progressif du flambeau de la civilisation aux européens, avec l’apparition du mouvement de traduction inverse de l’arabe vers le latin, l’hébreu, le français et l’anglais.

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