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Muhammad le Prophète Homme

Jaafar Majed
Religion et études islamiques

Détails de la publication

ISBN
978-9973-49-094-0
Maison d’édition
L'Académie tunisienne ( Beït al-Hikma )
Collection
Autre
Date de publication
2010
Nombre des pages
297
Langue
Français
Titre Page début Page fin Etat Actions
L’instinct et la culture 13 26 Published
Avec l’enfant et l’adolescent 27 36 Published
Paternité et vocation prophétique 37 44 Published
La famille du Prophète 45 73 Published
Tendresse et privation 73 86 Published
Le Prophète et la-femme 87 130 Published
Fatima entre l’Histoire et la Légende 131 142 Published
Fatima, la meilleure dé toutes les femmes 143 150 Published
Grandeur et héroïsme 151 158 Published
Le Prophète et la Guerre 159 188 Published
Politique et sagacité 189 198 Published
L’art de gouverner 199 236 Published
L’épreuve et le choix 237 243 Published
Avec les hommes 243 254 Published
De la solitude à la fusion 255 258 Published
Le Prophète dans l’Univers 259 270 Published
L’Imagination et le Fait 271 276 Published
Avec l’Homme 277 282 Published
Conclusion 283 292 Published
Les événements les plus marquants de la vie du Prophète à la Mekke 293 295 Published

Nous avons essayé dans ces chapitres de donner une idée de v islam, à travers la personnalité de son prophète, pour expliquer certains aspects de sa grandeur. cette même grandeur qui lui permit de-jeter les fondements solides d’une civilisation, au moment même où le monde partout autour de lui végétait dans les ténèbres. notre objectif en cela était d’enraciner les valeurs éternelles de v islam dans les esprits des générations exposées à toutes les formes de l’invasion culturelle et de l’aliénation intellectuelle, par les moyens scientifiques modernes. nous voulions par là réfuter les fausses représentations diffusées par les adversaires reconnus ou occultes de y islam, qui travaillent, à lui associer des conduites aberrantes que les exemples que nous donnons de la vie du prophète et de ses compagnons suffisent à trahir comme étrangères à son esprit, à ses motivations et à son message. au début de ce siècle, une génération d’auteurs s’est mobilisée pour faire face aux attaques occidentales contre la religion musulmane. l’époque était marquée par le conflit entre deux mondes franchement opposés depuis de longs siècles. ce conflit séculaire s’est conclu par le triomphe de l’occident, qui imposa sa domination sans partage sur un monde où se dressaient les mosquées, et où les fidèles continuaient de se tourner cinq fois par jour vers la ka’aba. pour asseoir sa domination, le vainqueur devait ébranler les esprits et faire passer sa puissance pour le signe de sa grandeur, et son développement pour la garantie de la solidité de son jugement et de ses valeurs. nombreux étaient ceux qui en furent dupés, ébranlés dans leurs certitudes, et qui se demandaient perplexes: pourquoi les musulmans régressent-ils pendant que les autres se développent ? certains intellectuels prirent conscience de la gravité du danger et se mobilisèrent pour y faire face par leurs écrits ; ils furent accusés d’hérésie et de reniement de leurs premiers engagements pour avoir renoncé à la ligne progressiste arrêtée au début de la nahdha. puis ce fut la marée envahissante des idéologies modernes qui suscita, avec l’ivresse de leurs premiers succès et le charisme de quelques uns de leurs dirigeants, chez d’autres intellectuels le besoin de retrouver dans la vie du prophète de quoi faire face à cette forme déguisée d’invasion. il fallait faire face à la fascination que le génie occidental dans toutes ses formes et le socialisme qui se répandait rapidement dans les contrées, exerçaient sur l’esprit des jeunes musulmans. mais le colonisateur dut renoncer à ses prétentions et l’empire prolétarien implosa dès que sonna père de la perestroïka. cependant les pays dominants et les pays faibles étaient toujours les mêmes! et la lutte ne prit pas fin pour autant. elle continue bien au contraire, mais sous d’autres formés et avec d’autres moyens ! les puissants ne recourent plus systématiquement à leur potentiel militaire dévastateur, pour asseoir leur domination, et les pays faibles ambitionnent désormais sérieusement de changer leurs conditions et de mettre de l’ordre dans leurs affaires, le plus souvent sans avoir les moyens de leurs ambitions... les blessures profondes du passé sont toujours présentes dans les esprits, et quand elles ne génèrent-pas la haine et le ressentiment, elles incitent les plus faibles à la prudence et nourrissent en eux un profond sentiment de défiance de l’avenir. on peut en conclure que les grands bouleversements qui ébranlèrent le monde durant la deuxième moitié de ce siècle ont généré un vide intellectuel profond, dû à l’effondrement des idéologies, qui ont prospéré pendant la première moitié du siècle, et au désenchantement qui gagna les générations de l’indépendance après le départ du colonisateur. avec les défaites et les échecs qui se sont succédés dans le inonde arabe, les regards se sont tournés de- nouveau- vers les premières sources dans lesquelles la communauté arabo-musulmane a puisé les fondements de sa gloire passée ; le phénomène de l’islamisme idéologique se répandit alors d’une.manière fulgurante et envahit toutes les contrées. de nombreux.pays occidentaux craignent aujourd’hui vislam ...-mais cette crainte transcende désormais les limites du choc des civilisations pour concerner directement les pays musulmans .-..- parce que ceux qui portent sa bannière n’ont pas réussi à le présenter sous son vrai jour, et ont été à l’origine des craintes et des suspicions des observateurs extérieurs. le pouvoir local en tira la raison pour consolider la légitimité de la société moderne, par ailleurs difficile à ébranler: tandis que l’autre terme de larelation conflictuelle, en l’occurence le monde occidental, a vite fait d’utiliser cette tension intérieure dans les sociétés islamiques.pour justifier des attitudes hostiles et étranges dont les vraies raisons sont à chercher ailleurs. aussi, la nature même de la confrontation s’én trouve-telle modifiée ; le musulman est désormais acculé à adopter une position défensive face à la pression soutenue que les outils de propagande exercent sur y islam pour circonscrire son aura et semer le doute dans l’esprit de ses défênseurs. le musulman est, dans ces conditions, appelé à expliquer un ensemble de-vérités demeurées confuses, même aux yeux de certains musulmans. il se doit d’expliquer que y islam est dans les valeurs et les idéaux qu’il incarne et non dans les interdits et les châtiments qu’on-lui associe, et que ceux qui focalisent sur l’-aspect répressif -et notamment sur la mutilation de la main du-voleur et la lapidation du fornicateur homme ou femme- ceux-là ne. font que le dénaturer et ne cherchent qu’à le discréditer... mais l’homme de culture, qui est habilité-mieux que quiconque à s’impliquer dans ce débat, se trouve pris entre deux terrorismes : celui des extrémistes qui mesurent l’islam par les rites et les interdits, et celui des rationalistes qui le récusent par principe et n’agréent que le modèle social occidental comme alternative. les extrémistes ont ainsi eu toute liberté pour répandre leurs thèses, en l’absence d’interlocuteurs pour réfuter leurs arguments, à cause de la disparition de la génération des savants, d’une part, et de la transformation du discours religieux en discours politique, de l’autre. les rationalistes, pour leur part, se cantonnèrent dans leurs positions de refus et jetèrent l’anathème sur tous les écrits traitant de l’islam, ou le mentionnant même. nul doute que la période que nous vivons, au seuil du vingt-et-unième siècle, est des plus sensibles. la mission de l’intellectuel doit consister aujourd’hui à mieux comprendre et à mieux présenter, les valeurs de l’islam, qui ont garanti autrefois la puissance et la souveraineté des musulmans et contribué à répandre leur civilisation dans le monde, et au premier rang desquelles nous trouvons : le travail et la science. le conflit des civilisations dans lequel les arabes et les musulmans se trouvent impliqués exige un discours nouveau qui réhabilite la fierté de ceux qui revendiquent leur appartenance à un islam éclairé et rayonnant de tout l’éclat de sa, civilisation, qui refuse le repli sur soi, l’enfermement dans les modèles momifiés, dans l’extrémisme et ,1a violence. parce que l’islam est la religion du progrès et de la civilisation. a quoi nous sert aujourd’hui-de nous complaire dans la célébration du passé ? nous devons plutôt y puiser les fondements de notre ancienne puissance et travailler à les consolider, à les développer et à les adapter à notre présent, pour être les auteurs de notre nouvelle puissance et rompre le licou que des nations étrangères maintiennent autour de nos cous. la révolution romantique ou la révolution sont tous les deux vains. nous avons à prendre conscience de notre faiblesse, pour chercher les sources de la puissance en cette ère impitoyable pour les faibles. le plus important n’est pas, pour nous, de maîtriser les outils scientifiques et technologiques qu’on nous rationne, mais de nous armer de l’esprit scientifique et technologique, source inépuisable de toute puissance créatrice et don au-dessus de tous les dons. c’est ce que al-î'aa'amun avait compris quand il fonda bqyt al-hikma, et comme le fit yulugh bek quand il installa son observatoire sur l’une des collines de samarkand. cette ère a marginalisé l’intellectuel et l’a même condamné à l’inactivité. ibn khaldun a pensé les problèmes de son temps et était pleinement conscient des mutations qui ébranlaient la terre sous ses pieds. .certes, il ne fut pas exempt de reproches, dans sa vie privée et publique, mais il impose le respect par l’acuité de son génie qui dissipa les voiles et leva les obstacles... pouvons-nous nous prévaloir du même degré de conscience dans la lecture que nous faisons de nos problèmes ? la plupart de nos penseurs sont soit des fondamentalistes attardés, soit des déracinés coupés de leurs traditions et ne pensant que selon les modèles occidentaux. leur discours brillant peut séduire mais ne convainc point. alors même que 1 'islam nous invite, quand nous en pénétrons le sens et en appréhendons l’essence, à penser les enjeux essentiels qui s’imposent à nous avec insistance : al-shura, au sens de démocratie, al-khilafa, au sens de gestion du pouvoir, le licite et l’illicite ( al-halal wa-l-haram), au sens de droits de l’homme, et la science, au sens de modernité. tels sont nos problèmes d’aujourd’hui ! et c’est là que l’exemple de la personnalité du prophète est d’un grand secours, parce qu’il parvint dans sa vie privée à réduire le fossé qui sépare le séculier du divin, c’est-à-dire à faire du séculier un espace pour l’accomplissement du bonheur humain. le prophète n’est pas réductible à une pensée abstraite qui renverrait l’homme à son impuissance ; il est homme par son destin, et par ses limites, et par son aptitude à se dépasser. et c’est pour cette raison que son successeur, al-khalifa, fut le successeur du prophète de dieu et non l’héritier de dieu sur terre : un homme semblable à tous les hommes, n’ayant nulle prétention aux qualités qui lui sont inaccessibles. il nous arrive souvent de puiser dans le champ sémantique de la civilisation des termes dont le sens s’est obscurci avec le temps jusqu’à devenir impénétrables. c’est ainsi que nous désignons par moyen âge le retard historique et la décadence, alors que cette époque coïncida avec notre essor et avec la diffusion de notre culture sur la surface de la terre. nous jugeons promptement, dans l’ignorance des finalités ultimes qui nous échappent, parce que nous partageons avec nos partenaires étrangers des mots et des idées que nous interprétons souvent différemment ; alors même que nous vivons dans une cité immense aux quartiers éloignés les uns des autres, mais où tout demeure étroitement lié, des plus petits détails aux grands événements. certes, les civilisations nouvelles sont loin de partager le sort des anciennes ! il n’est absolument plus possible qu’une civilisation naisse et disparaisse sur quelque région de la planète sans qu’on le sache ou qu’une autre civilisation lui succède après une durée plus ou moins longue ! mais père de la globalisation ne doit pas nous faire renoncer à notre droit à la différence, parce que nous perdrions alors notre droit à l’existence, à nous plier ainsi à l’uniformité des modèles et des mécanismes. car l’homme en son fonds est toujours soucieux de préserver sa spécificité et n’y renonce qu’en renonçant à luimême, à sa vie. qu’este que la civilisation (al-hadhara) ? n’est-elle pas présence au monde avant toute chose ? la tradition ne doit pas signifier l’absence ! les autres ont su tirer profit de notre civilisation lorsqu’elle commença à déserter nos terres sans que nous nous en rendions compte, comme l’eau glissant entre les doigts de celui sur qui pèse un sommeil profond. pourquoi parle-t-on du problème de la tradition (al-turath); pourquoi la tradition pose-t-elle problème ? parce que les gens ne parviennent à s’entendre ni sur le sens à lui donner, ni sur la manière de l’évaluer, ni encore sur ses finalités. d’ailleurs le mode de pensée hérité de la culture étrangère est pour beaucoup dans cette (1) la racine arabe (hadhara) signifie être présent, faire acte de présence. division. la tradition n’est pas une pièce de musée étudiée par les spécialistes dans leurs travaux de recherche ; elle doit plutôt être un foyer d’inspiration et de rayonnement pour tous ceux qui s’en réclament. le devoir des hommes de culture est de transmettre sa substance à ceux qui n’y ont pas accès et qui ne peuvent en bénéficier. ils doivent maintenir vivante cette relation à la tradition, pour renforcer la confiance en soi du musulman et sa foi en l’avenir. car la tradition ne concerne pas un genre particulier de savoir, à l’exclusion de tout autre ; elle les contient tous et recouvre l’héritage entier des générations successives, qui constitue la civilisation proprement dite, avec toutes ses composantes, poétique, linguistique, juridique et autres. c’est cet ensemble qui finit par cristalliser le profil spécifique d’une civilisation telle qu’elle s’appréhende elle-même et se donne à voir aux autres. nous ne pensons pas que ceux qui nous ont précédé ont fait l’expérience de la rupture avec le passé ; peut-être même abusaient-ils de son invocation alors même qu’ils lui étaient largement supérieurs. le rameau ne renie jamais le tronc auquel il est attaché, et toute branche coupée est condamnée à se flétrir et à dépérir.... en termes plus communs, nos prédécesseurs n’avaient pas le complexe du passé. les gens parlent beaucoup aujourd’hui de la femme dans la société islamique, comme si ce problème était la honte de la civilisation ; alors qu’en réalité y islam a sauvé la femme, mais il ne pouvait aller au-delà de ce qu’il accomplit, comme il ne put libérer tous les esclaves parce qu’ils représentaient un capital précieux que ses possesseurs rechignaient à sacrifier. l’islam définit les objectifs et les finalités ; il permit à la société de faire ses premiers pas sur la voie de la liberté et de la civilité, puis délégua aux savants et aux jurisconsultes la tâche d’accompagner cette évolution. est-ce la faute de l’islam si les jurisconsultes n’ont pas été à la hauteur de la mission qu'il leur confia et s’ils n’accompagnèrent pas l’évolution d’une société de plus en plus complexe et diversifiée, qui devait faire face à des épreuves sans cesse grandissantes ? l’un des malheurs de la femme musulmane vient des obstacles qui s’interposent entre elle et l’exercice du pouvoir. cependant shajaral al-durr remporta la victoire sur les croisés, malgré la légèreté avec laquelle al-musta ’sim, le souverain ‘abbasside, l’avait traitée et son mépris flagrant pour les hommes et les femmes d’egypte. certes, la reine musulmane triompha et le khalife perdit, lui et hulako, fils de genkis khan. l’histoire révèle que les femmes, quand elles en ont le pouvoir, ne sont pas moins féroces que les hommes. la constitution physique saine et les sens non dénaturés sont parmi les qualités requises chez le khalife ; mais comme le dit al-jahidh, les yeux sont facilement dupés et les sens mentent. ce n’est pas la constitution physique qui est ici requise, mais la sûreté du jugement. nombreux sont les souverains que leur vue n’empêche pas d’être aveugles ! que de faces adulées, enlaidies d’avoir été infidèles à elles-mêmes et outrepassé leurs propres limites ! le gouvernement est l’art de conduire les hommes ; il est général et s’étend à tout et à tous, en réglant d’une manière pertinente et judicieuse les conduites humaines dans tout ce qui concerne les affaires religieuses et terrestres. il n’est ni un cadeau qu’on offre, ni un plaisir qu’on usurpe, mais bien plutôt don de soi, effort et martyre. pourquoi dit-on toujours : cherchez la femme ? al-khayzuran s’est-elle rendue célèbre comme femme politique ou comme mère de al-rachid ? en d’autres termes, les femmes ont-elles besoin d’un homme qui leur ouvre les portes de l’histoire ou sont elles capables de pénétrer les lieux du pouvoir par leurs propres moyens et sans intermédiares ? al-khayzuran pénétra dans baghdad par un grand mensonge, mais elle parvint à influer sur le cours de l’histoire, même si on ne donne pas de crédit à la rumeur qui en fait l’instigatrice du meurtre du khalife mussa al-hadi, son fils. il est vrai que hubaba envoûta yazid ilau point de lui donner envie de s’envoler, lui, l’héritier du souverain juste ‘umarlhn ‘abd al-aziz..., mais adhud al-dawla finit par triompher de la cruelle courtisane et la noya dans le fleuve... ainsi était la femme, à un moment de l’histoire, le miroir brisé qui renvoie au pouvoir sa propre image. sobh al-andalussya savait-elle, quand elle se réfugiait à l’aube dans les bras de al-mansur ibn abu ‘amer, que son fils, le khalife hishem al-muayed, n’était toujours pas rentré de sa nuit de débauche, et que les fidèles allaient le surprendre, se faufilant discrètement de nuit dans les rues de kurtuba (cordoue), en compagnie de abderrahmane shanjul (sanchuelo), au moment même où l’appel à la prière s’élevait des mosquées dressées comme des fantômes dans le silence pesant de la patrie sinistrée ? que dire du pouvoir ? que penser de la tradition ? et de la femme ? et de la modernité ? tel est le sort de l’intellectuel, aujourd’hui... doutant de l’avenir qui s’annonce. son doute grandit encore de son incapacité à se poser, la plupart du temps, les questions judicieuses, au moment opportun.

Préface

Ecrit en arabe par un professeur universitaire, qui est de surcroît un billant poète, cet ouvrage a fait l’objet d’une première édition en 1991 vite épuisée, suivie, peu après, par une seconde. si l’académie tunisienne a entrepris la traduction de cet « essai » - plus littéraire qu’érudit - c’est surtout parce qu’il répond aux besoins de notre siècle. il fallait, au milieu de tout ce tumulte autour du prophète muhammed, montrer autant que possible son vrai visage, tel qu’il fut dans son milieu familial, rappeler les événements qui ont marqué son enfance et son adolescence et mettre en lumière son grand respect pour la femme qui a joué un rôle important dans sa vie. un chapitre a été consacré à ses qualités de chef militaire et surtout d’authentique homme d’etat, sachant choisir ses hommes, les éduquer et les former aux plus hautes responsabilités. un autre chapitre décrit le fervent apôtre du monothéisme, qui a débarrassé la foi des aspects fétichistes de l’époque, et souligne sa profonde humanité et sa compassion aux misères des faibles et des déshérités. ne rappelait-il pas souvent qu’il était un homme faillible, comme tous les autres, et qu’il encourait parfois les réprimandes divines ? le prophète était d’ailleurs un homme sobre, ennemi de tout luxe et de tout gaspillage des biens appartenant à la communauté des fidèles. ainsi, tout au long du livre, muhammad est érigé en référence exemplaire pour la jeunesse musulmane, exposée aujourd’hui à des courants idéologiques contradictoires. fidèlement traduit par un universitaire de renom, cet ouvrage convie « l’autre » à rompre avec les clichés, les - préjugés, le mépris, au mieux l’ignorance, et à adopter une opinion plus sereine de l’islam et de son prophète.

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